samedi 27 décembre 2008

Joyeux Noël

Des oiseaux amoureux dans le jardin pour fêter Noël et envoyer son message de paix,

Joyeuses fêtes à tous

couple de Cape White-eye

Un diner de Noël, tout ce qu'il y a de plus, frenchy : fois gras du Sud Ouest, Saumon de Norvège et champagne Moet...

Mais le 25, après notre messe à Lenasia, et apéro avec Philippe, Janine et charles, Brian, François et moi, nous rentrons tard à la maison pour un barbecue de Noël Sud-Africain : filet de boeuf au barbec' et patates à la braise, mmmmm



Fête de Noël, 16 décembre, Lenasia with the street kids

Quand Muriel m’a appelé en novembre me parlant de son souhait d’organiser un don pour les plus pauvres, son projet de s’installer dans la rue avec des centaines de pain à distribuer n’était peut-être pas la meilleure idée.
Heureuse soit-elle d’avoir pensé à moi et à mes enfants…une fête de Noël, ce serait quand même mieux…une fête pour les 5 du centre, not enough…une fête pour le centre de jour, ils ont déjà leur fête avec l’assoc des femmes irlandaises…une fête pour les enfants de la rue accueillis tous les mardis à Lenasia, une vingtaine…yes, ce sera pour eux !
Depuis novembre donc je m’y rends pour me rendre compte et me familiariser avec les gamins, en fait des grands ados, entre 15 et 22 ans. Ils viennent à la messe du mardi matin, prennent une douche et changent de vêtements, puis reçoivent un repas et regardent un film…

Nous voilà donc réunies : Muriel, Mireille, Julius, Caren et Lerece, deux jeunes femmes comme moi qui animent une ligue de jeunes à Lenasia, Jessy, son fils, Auntie, Percy et Patrick, une autre jeune de la paroisse, Brian toujours dans le coin…au programme rise and shine, fun and food !

On commence par le jeu de la chaise musicale
les finalistes de la chaise musicale ci-dessous
Des petits jeux comme ca, un concours de danse, sweets in jelly (comme la pomme dans la bassine d’eau à attraper), gift box à casser (vous savez ces grosses boites à suspendre où il faut taper jusqu’à rupture du carton et découverte des trésors à l’intérieur : des bonbons en général), une boom et un gargantuesque repas de Noël autour d'un traditionnel braii.


Ils ont été réceptifs et ont bien participé aux jeux dans de grands éclats de rire, et le repas les a comblés je crois : quel bonheur d’entendre un jeune en train de manger son œuf dur : « c’est ce que je préfère ! » ou de les voir tous prendre un peu de rab de gâteau pour emmener avec eux.

Non, non ce n'est pas une enfant de la rue, juste une invitée spéciale avec sa famille !
Et surtout de la musique !

Il adorent et j'adooore aussi

----
La séance de concours de danse individuelle


Un grand merci à toutes celles et ceux qui y ont participé, merci tout spécial pour Muriel rien n'aurait été possible sans elle.

C'était génial

vendredi 26 décembre 2008

Lenasia, Gauteng

LENASIA

Paroisse de Père Philippe entre Soweto et l’Orange Farm, 35 km de Johannesburg centre, et 45km de Sandton, 55km de chez nous,

A la fin des années 60, un plan de relocation est appliqué, les indiens doivent bouger sur un terrain au Sud Ouest de Johannesburg, terrain militaire possédé ou dirigé, je ne sais, par le Colonel Lenz.
Relocation forcée evidemment, les indiens chez Lenz, les malays et les métis à Eldorado Park, les noirs à Soweto, un long chapitre dans l’histoire de l’Apartheid…

Aujourd’hui, Le terrain du colonel Lenz s’est tranformé en Lenasia, diminutif de « Lenz » et « Asia », ou « Lenz for the indians », une ville à majorité indienne, qui n’est plus un township depuis longtemps.

A de multiples occasions, j’ai constaté leur naturel chaleureux et accueillant, travailleur. L’Oriental Palza, centre commercial de Joburg CBD (centre) tenu par les indiens est l’incarnation locale de leur réussite et de leur sens des affaires ; dans le coin, ils tiennent beaucoup de magasins de linge de maison, vêtements….

Des gens généreux et agréables, heureux de partager avec leur prochain, ils sont vraiment cools, et même si le Père Philippe dit toujours qu’il aimerait plus encore d’actions de leur part, je les trouve déjà bien impliqués, à chacun son échelle, et je suis toujours encrée dans les souvenirs d’église française qui perd ses fidèles...

anniversaires . . .

Dimanche 14 décembre, à la paroisse de Lenasia pour mon anniversaire
A l'occasion de mon anniversaire, et de celui de Patrick qui a fêté ses 16 ans le 12 décembre, nous avions organisé un braii avec le Père Philippe et les enfants. Cela tombait d’autant mieux que Janine et Charles, la sœur et le beau-frère de Philippe était arrivé le mardi d’avant pour 3 semaines en Afrique du Sud.

Il y avait de multiples occasions. . .

Nous sommes donc d’abord allés à la messe à la paroisse St Thomas de Lenasia avant de nous lancer dans les festivités.

Carrément un orchestre dans l’église : batterie, guitare, saxo, flute traversière, piano, chanteurs, et un grand écran qui donne les paroles et les « intermèdes ». On adore quand c’est dynamique comme ca, et puis comme c’est le Père Philippe qui célèbre en anglais, alors je comprends facilement, et je commence aussi à être habituée à l’accent indien, saccadé et très rapide…donc tout va bien…

Des petites choses rendent la messe plus interactive comme venir devant l’autel, au pied des paroissiens pour dire l’homélie, poser des questions…

Et puis à la fin de la messe, Philippe propose de présenter 3 personnes de l’assemblée, Clémence d’abord, ohoho !, jeune française expatriée avec son mari qui travaille sur le Gautrain, et qui se rend 2 fois par semaine dans son « shelter » refuge pour être bénévole auprès des enfants, et d’une manière fine et pleine d’humour, il demande pourquoi, en haranguant ses paroissiens qu’attendent-ils pour faire comme moi et aider leur communauté toute proche (Lenasia est entre Soweto et Orange Farm). Ensuite, Patrick, jeune homme du shelter, congolais d’origine qui s’est retrouvé abandonné par son père en arrivant en Afrique du Sud. Et enfin, il présente une paroissienne investie dans la communauté.
Il nous demande de venir au fur et à mesure de sa présentation, et à la fin, demandant à l’assemblée s’ils savent ce que nous avons en commun, tout trois présentés ? et bien notre anniversaire…et voilà happy birthday dans l’église et je vous raconte pas le nombre de gens qui sont venus me souhaiter bon anniv ou juste nous serrer la main en nous appelant par nos prénoms à la sortie.

Voilà un bon dimanche qui commence,

Nous nous installons dehors pour prendre l’apéro et lancer le barbuc’, les « enfants » regardent un DVD. Le ciel se couvre. . . aie aie aie, les gouttes commencent à tomber, on est obligé de déménager sous le préau de la sacristie.

Et nous trouvons facilement nos volontaires pour s’occuper de surveiller la viande : quand il s’agit de braii et de viande, les kids sont toujours volontaires… ! François les trouve changé (c’est en juin qu’il les avait vu pour la dernière fois), plus calme…
Evidemment, Thabang et Patrick aux commandes trouvent que ca va pas assez vite, ca fait déjà bien une heure que Patrick m’a dit qu’il avait faim !
Reconnaissez Patrick
-----

Philippe et joseph
--------

De gauche à droite : Percy, Joseph, Janine, Kathlelo, Lindo, Ronald (l’éducateur de nuit)
et Thabang et Patrick en bas
---------------------------

L’occasion aussi de profiter de Kathlelo, notre petit nouveau depuis mi-novembre, 12 ans et tout juste arrivé d’une année dans la rue. Poussé par un « camarade » sur la route, il s’est pris une roue de voiture sur et autour du gros doigt de pied, et Philippe l’avait ainsi recueilli pour le soigner. Depuis il s’est réconcilié avec sa mère, son pied est nickel et il va rester au centre, il est encore jeune et très enfant.

Je les trouve trop tous les deux, Kathlelo aime bien Lindo et réciproquement. Et comme l'intégration de Katlelo n'est pas évidente, c'est bien qu'il se trouve un grand frère,
ils sont souvent ensemble.

-----

Allez on souffle nos bougies. . .

----

Et notre dernière occasion, le cadeau de Noël de moi, Marion et ses copains, enfin une donation en bon et du forme, de copains de copains qui déménagent, parfaite et qui tombe à pic, mille mercis : un sac de boxe avec des gants, vous savez les trucs pour taper et se défouler.
Et deux jours avant, le vendredi je vois encore Patrick me dire quand je propose une activité karaté, « oh non moi ce que je veux faire c’est de la boxe ! . . . que du bonheur !
Et voilà son beau sourire quand il a découvert les gants !


Et voilà mon cadeau d'anniversaire, une belle journée tous ensemble, chacun y est allé de son petit discours à la fin, c'était vraiment touchant, j'ai adoré.

samedi 13 décembre 2008

Fête de Noël, j'ai aimé les sourires d'enfants . . .












Fête de Noël, Phase 2, j'ai aimé

J’ai aimé la petite boom à la fin du repas, ici les jeunes adorent danser et se mettre en cercle pour laisser un danseur ou plusieurs faire leur show de danse, l’assistance donnant le ton avec des encouragements, des applaudissements, un peu genre danse de rue, c’est vraiment extra.



J’ai adoré ces quelques tout jeunes garçons qui osent aller se mettre au centre et faire quelques pas face au plus grands qui ont des chorégraphies plus élaborées.

Fête de Noël, 6 décembre 2008, Phase 2

Comme chaque année, au Centre de Jour (phase 1) a lieu une fête de Noël, en présence de l’association des femmes irlandaises qui contribue grandement au développement de Phase 1 en récoltant des fonds toute l’année. Elle a eu lieu le samedi 6 décembre et j’ai eu le plaisir d’y être invitée.

Cette fête est organisée pour les "irish ladies" et pour les remercier.

Les jeunes avaient préparé tout un spectacle : une chorale, des récitations de poèmes, un défilé de mode mis en scène avec un jury, spectacle de danse, la danse « gum boots » et je dois en oublier car je suis arrivée très en retard : 11h20 au lieu de 10 h…11h était l’heure qu’on m’avait communiquée. J’ai donc juste assisté au défilé de mode.


La fête s’est poursuivie autour d’un braai, notre célèbre appellation du barbecue local.

Leur plaisir était indiscutable ! . . .

Merci Lorraine

jeudi 11 décembre 2008

Made in South Africa

Ici comme ailleurs, "Made in China" prédomine...
Toute gamme de produit est concernée, du très bon marché jusqu'aux articles chers.
en désespérance de tongues, j'ai cherché et cherché du bon marché "Made in South Africa" chez M. Price (l'équivalent de Kiabi je dirais) au milieu des dizaines de paires Made in China, au même prix voire plus cher, j'ai finalement trouvé quelques paires dont 2 paires, en cuir, made in south africa,
La verte m'a couté 100 rands en promo, soit 7,7 euros au taux actuel
La argentée m'a couté 70 rands, soit 5,3 euros au taux du jour

Et je les trouve vraiment très chouette, non pas que je ne veuille pas acheter Chinese products, mais, je favorise la production locale et évite de remplir des containers de chaussures, on shipping, vers l'Afrique qui se meurt de n'avoir pas su garder ce créneau, d'articles de bonne qualité, et bons marchés...Aujourd'hui, même les tissus africains sont fabriqués en Chine.



Heureusement également, "Proudly made in South Africa" existe. Il s'agit d'un logo que l'on retrouve sur les produits et services.
Cette campagne lancée par le gouvernement, les entreprises, les travailleurs et la communauté, vise à promouvoir les entreprises sud-africaines, les produits et les services, la création de travail et une croissance soutenue en South Africa.
La "certification" Proudly SA (PSA) est ouverte à toutes les entreprises et organisations, quel que soit leurs tailles. Un certain nombre de critères sont à respecter et une évaluation annuelle contrôle la bonne marche de la campagne.
Les critères sont les suivants :
- au moins 50% des couts de production doivent être engagés en Afrique du Sud, et la transformation des biens importés doit être substantielle;
- les produits et services doivent avoir une grande qualité;
- les entreprises doivent adhérer aux pratiques équitables en matière de travail (salaires notamment) et se conformer à la législation du droit du travail;
- Les entreprises ont également des critères et standards environnementaux à respecter : en matière de bruits (je ne comprends pas bien mais vous savez peut être !) et la production doit être "environmental friendly".

dimanche 7 décembre 2008

Un long dimanche de .... travail ? !

Pas toujours facile la vie d'expatriés surtout "on rush hour"...
Hier samedi, François a ... travaillé. Don't worry j'avais ma fête de Nöel à Phase 2.
Mais aujourd'hui dimanche, que fais François ? : il travaille

Enfin on a quand même prévu une petite ballade cet aprèm dans Sunninghill Gardens, notre "boom", histoire de profiter du soleil et du calme.
Et déjà ce matin, Nous avons jardiné un petit peu histoire d'enlever les traces de l'orage que nous avons eu hier en fin d'après midi.
Quelques entre deux...

Bon dimanche à tous

Posted by Picasa

jeudi 4 décembre 2008

We au Limpopo

Go limpopo…au programme oiseaux, relaxation, glande

Nous logions au Shiluvari lakeside lodge, à coté de Louis Trichardt désormais renommée Makhado, depuis la fin de l’Apartheid une grande campagne de changement de noms de villes a lieu, pour les « africaniser ».
Prétoria s’appelle Tshwane.
Pietersburg s’appelle Polokwane.
Nylstroom s’appelle Modimolle.
Je pourrais en citer des dizaines d’autres.

Revenons à Shiluvari, Joli petit cottage décoré avec gout, tout en provenance des artistes du coin. Le Lodge a le label de commerce équitable (fair trade) et le met en pratique dans la construction, l’aménagement, la nourriture…
Une moustiquaire pour faire romantique…et pour éviter les moustiques
Et une terrasse donnant sur le lac Albasini (lac et barrage) qui fournit l’eau de Makhado. A savoir que ce lac est « man made » c'est-à-dire creusé par l’homme comme toutes les retenues d’eau d’Afrique du Sud, un seul lac de retenue du pays est naturel mais je ne saurais vous dire son nom et son emplacement.
Nous étions en demi-pension et grand bien nous a pris car la cuisine était raffinée, recherchée et excellente.
J’avais essayé les jours précédents notre départ de réserver une activité VTT dans une réserve, conseillée par les guides touristiques, sur Internet et le lodge. En désespoir, j’avais appelé Shiluvari leur demandant des informations, ils m’avaient répondu que je n’avais pas besoin de réserver, juste s’y rendre et louer les VTT. Mais le jour dit à notre arrivée sur place, on s’est entendu dire que la réserve était fermée pour rénovation, que les VTT étaient en très mauvais été voire cassés.
Allez tant pis, j’ai un back up : la route du pays Venda conseillé par le lodge…mais nous n’avons jamais trouvé notre premier artiste et arrêt…après avoir tourné dans un township pendant ¼ d’heure en demandant aux gens on a abandonné…
Avec tout ca, il était 11H30 et le thermomètre indiquait 34°C, nous rentrons au lodge sous cette chaleur.


Nous avons quand même fait un petit peu de marche dans la propriété du lodge sur des itinéraires balisés et une « sunset cruise » sur le lac, enfin des oiseaux, notre première préoccupation et intérêt quand on avait réservé le lodge…








Percy, wednesday 3rd december 2008

Tuesday, i went out of the gate because some of us always go out and they only have warning and nothing is happening, they are still in the centre.
So, even myself, i need a last warning, because compare to Thabang: Father, Aunty, Clémence and every adult involded in the project, they don't shout him, Why ? and why not me ?
I don't like it, maybe they try to do, but for me it is not good at all.
I know i was wrong to be angry but i don't like to take out my anger in front of people, that's why i prefered to go out.
Percy

mardi 2 décembre 2008

Joseph is cooking

I was cooking with Thabang, we made 3 cakes to give for charity purpose at "Jobourg accueil bazar de Nöel" and we made one cake on a muffin tin for us.
It was very good to make cakes and even more when we ate it.

I know you (Clémence) were very happy to make cakes with us. You chose Lindo and me to bake them [but Lindo was busy to do something else and not willing to do it when i asked. Clémence]. But you have taken thabang, that's why i was sad: Thabang took my job. I did not know what to do. Maybe we can cook again on friday with another person.
[...]
Joseph

redaction contre photos

Le deal fonctionne, Joseph m'a remis son papier hier en échange de photos où il est justement en train de préparer des gateaux...
Chose également interessante il a sollicité des photos où les autres enfants posent également pour pouvoir montrer à sa mère avec qui il vit la prochaine fois qu'il rentrera chez lui
J'attends celle de Percy demain...
Clemence

jeudi 27 novembre 2008

je les aime trop...

mon coeur est plein,
mon coeur balance,
entre vouloir leur bien,
et écouter leurs doléances,
notre sensibilité nous entraine
vers bien des contradictions éducatives
mon coeur est faible quand tout s'enchaine

L'autorité fait peur quant il s'agit d'enfants épris de liberté et d'une vie sans contrainte,
une remarque, une réunion peut les faire basculer vers leurs démons...
Et nous ne voulons pas les perdre: Trop d'efforts, trop de progrès mal mesurés et qui peuvent paraitre minime mais qui ne le sont pas.
je les aime trop,
nous les aimons trop.

Je rêve que les événements de la semaine ont fait prendre conscience à Lindo sa chance d'être au Centre, dehors, il serait seul.
Un vrai déchirement et une cascade d'émotions pour les éducateurs, père Philippe et les enfants
Ces derniers, les uns après les autres, chacun avec ses objectifs et sa "vision" de son futur, réussissent à prendre conscience de la communauté qui est là pour les aider. Mais rien sans rien...

ô les coeurs Clémence

bénévolat - being a volunteer

Volunteers are people who give of their time and talents to others without pay.
A volunteer job is enormously rewarding.
- It teaches you about the things the community offers.
- It introduces you to interesting people whom might othewise never meet.
- It gives you the satisfaction of helping others
- In a volunteer job, you build skills that will come handly for your career.
Even though, you won't earn, a volunteer job will give you back as much as -or more than- you put into it.
So, let's do it
Clémence

lundi 24 novembre 2008

notre mariage

quelques photos de notre grand jour
à l'entrée de l'église mon père et moi,
Jacques Mallet et Colette nepveu

nos témoins


même pas eu mal à la machoire de sourire toute la journée, un vrai bonheur!